Voyage vers Chypre
Mercredi dernier, on partait pour Chypre rendre visite à un ancien collègue de boulot.
On part 1000km au sud (et 2500km à l'est) ... en commençant par gratter le givre sur la voiture, quelques jours après avoir fait nos tas de neige sur le parking.
Et exactement 3h après être parti de la maison, on se retrouve ... juste au dessus de nos montagnes ! (on reconnait le Vercors, la vallée de l'Isère, et la Chartreuse en dessous)
Escale à Istanbul, on remarque qu'un tarmac turc n'est pas bien différent d'un français :
Après une brève attente, juste le temps de prendre à grignoter, c'est l'heure de partir pour la fin du voyage vers Chypre.
Enfin Chypre ... pas Chypre Chypre, Chypre Ercan, Chypre Nord, the Turkish Republic of Northen Cyprus !
Parce qu'administrativement, ou diplomatiquement, on a pas fait au plus simple pour ce voyage. On a payé 800e de moins (200e contre 600e), mais on arrive dans un pays ... non reconnu par le reste du monde ! Sans entrer dans les détails, Chypre est coupée en deux, au sud la République Chypriote (avec des chypriotes grecs), et au nord, les chypriotes turcs, qui on déclaré leur indépendance en 1983 avec le soutien de l'armée turc. La Turquie soutient l'indépendance, mais pour le reste du monde, c'est une occupation du territoire par l'armée turque ...
Aujourd'hui les deux camps sont en cessez-le-feu, les touristes peuvent passer la frontière sous soucis et visiter le nord, pas de problème de ce coté là. Par contre, ce que le Sud n'aime pas trop trop, c'est qu'on arrive sur l'ile par le Nord. Ce n'est pas un point d'entrée autorisé dans le pays (= dans l'ile). Les points d'entrées autorisés, ce sont les aéroports et les ports du Sud ...
Mais bon, on a gentiment demandé au Nord de nous tamponner notre visa d'entré sur une feuille libre, pas sur le passeport, on a donné notre carte d'identité au Sud, et on a retrouvé notre copain juste après le checkpoint, avec un grand soulagement :-)
Au retour plus de soucis, par contre une collection de tampons sur le passeport avant d'avoir eu le temps de parler du papier ! (à cause du temps, pas des frontières :-)